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…la météo…

…han han, pourquoi ce titre? v’la’ty pas que je commente la météo maintenant…rien à voir avec loulou bodin, c’est encore une de mes associations d’esprit à 2 balles. du genre, “ça tombe bien, mon frère est gendarme” poke @la bural team.

donc, quel rapport avec la météo? je suis à quasi 4 semaines de ma dernière cure de médoc donc immuno-déprimée à bloc, donc dépression donc anticyclone donc météo (ils m’avaient pourtant promis à l’hosto qui ne s’attaquaient pas à mes neurones les bougres, on m’a encore menti 😉 )

et zou, voilà le rapport. et qui dit 4 semaines après, dit au taquet des effets secondaires donc pas trop trop bien physiquement. donc j’avais rv chez mon doc ce matin (le traitant, pas le House). c’était prévu pour le vaccin anti grippe de toute façon, j’en ai profité pour faire un pitit contrôle technique. j’avais omis de vous dire que j’avais bien tenté d’essssssquiver le vaccin la dernière fois à l’hosto en mode “j’en ai marre des piqûres dans le biiiiiiiiiip”et que le chef de service m’avait rembarré d’un fort délicat mais efficace “mrs B., vous faites partie des gens que la grippe peut tuer alors arrêtez vos caprices et faites le point barre”. “bon d’accord maîtresse”. toussa m’amène donc chez le toubib ce matin. litanie des effets secondaires donc qui meurtrissent mon petit corps de rêve et en signant l’ordo, il me dit que la meilleure des choses à faire pour moi serait de me barrer 8 jours en thalasso. ajoutant qu’évidemment le corps médical n’est pas assez conscient de la dureté de ce que j’endure et que la thalasso devrait être remboursée dans des cas comme le mien. j’ai failli tomber à la renverse devant tant de compassion et d’empathie de la part d’un médecin. jusque là habituée à des numéros, des étiquettes patients et des dossiers anonymisés, je reste coite. oui parfaitement petit lecteur qui me connait bien, moi même, je, votre servitrice est restée muette d’émotion. et le doc d’ajouter qu’il comprends que ce n’est pas facile de s’organiser entre les mômes et le boulot…signalons quand même qu’amour-de-ma-vie/le banquier du foyer a soulevé la question du brouzouf à ce moment là quand même, je suppose pour calmer les ardeurs du sus-nommé docteur qui doit avoir des actions chez thalazur.

mais dans ma tête, réflexe professionnel oblige, je me dis que je devrais être cap’ de lancer une campagne de sponsoring “coco à la thalasso”. en échange visibilité, je vous offre: votre logo sur mon peignoir pendant 8 jours et 1 logo en exclu par jour sur mon string jetable, ça le fait, non? chèques et virements acceptés, logo en haute déf’ indispensable pour une meilleure qualité d’impression…

bon, j’ai pas dit mon dernier mot sur cette idée, ne serait-ce qu’un WE en thalasso, chuis sûre que je devrais pouvoir négocier quelque chose…un p’tit WE de 3 jours pas loin…j’va investiguer. bref, en attendant ma thalasso, je vais aller faire de la kiné balnéo, c’est mieux que rien. dans un centre sssspécialisé pour des bobos comme les miens. c’est d’jà pas mal.

tiens, ça va me faire une anecdote de plus à raconter au centre de référence là où je suis “patiente experte”. je vous en ai déjà parlé, je raconte mon quotidien à des malades qui gèrent pas ou mal. ouais je sais, les chevilles, le melon toussa. mais quand même, je suis assez fière que l’on m’ait choisie moâ. et même quand je vais moyen comme en ce moment, ben pour eux, je vais bien quand même.

mon job, c’est de leur expliquer que j’ai carrément trop de chance d’avoir ma vie et que même si le corps va pas, la tête va bien. savoir apprécier sa chance dans sa vie sociale et professionnelle. sociale parce que c’est ce qui me motive à me bouger le we et qu’avec les potes, on se marre et on est légers, on danse, on chante, on fait les cons. et professionnelle parce que c’est grâce à ça que je me lève et m’habille tous les matins. au delà des satisfactions personnelles et neuronales que cette dernière m’apporte, qui est toujours bon à prendre, elle a un avantage énorme: le boulot, c’est du BEC.

vous vous rappelez de vos cours d’éco: les TEP? bon, pour les moins culturés que moi (chevilles, melon toussa), TEP c’est Tonne Equivalent Pétrole, unité de mesure bien connue en éco. ben moi, mon unité de mesure au boulot c’est le BEC: le Brouzouf Equivalent Chaussures 🙂

c’est encore ce truc là un paradoxe de mon cerveau de blonde déjantée: j’achète des pompes que je ne peux pas porter. quand je vous dis que mon cerveau est tellement déconnecté qu’il oublie parfois 2, 3 détails…du genre non ma vieille, les talons tu perds l’équilibre…ou alors, tu vis dans un couloir étroit pour te tenir des 2 côtés mouahahhaha. la dictature des talons aiguilles poke @quelqu’un-du-bureau-que-je-ne-nommerai pas mais j’en pense pas moins 😉

mais rassurez-vous, j’ai toujours amour-de-ma-vie, le roi de la délicatesse pour me rappeler à l’ordre “ça sert à rien de t’acheter des Louboutins ma limace” 🙂

toussa pour dire que je conseille à tous pendant ces séances de surtout continuer à bosser même peu, même à temps partiel passke ma logique est simple: quand on bosse, on peut s’acheter plein de pompes…et les pompes, y’ksa qui remonte le moral à une femme,

à bon entendeur… 😉

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…VDM…

aaaaaaaaah je te vois petit lecteur, planqué derrière ton ordi, je vois ton sourire narquois qui se demande quelle connerie j’ai encore pu faire.

eh bien le doigt dans l’oeil, rien de rien, et que si t’es aussi fidèle que ça, tu sais qu’ici VDM = Vie de Mère.

voilà donc le décor posé. sauf que je rajoute une lettre au susdit acronyme: le F. ce qui nous fait VDMF. which is: tadaaaaaammmmm Vie De Mère Flemmarde 🙂

quand je vois les niveaux des placards à bouffe et du frigo baisser dangereusement au cours de la semaine, j’évalue l’absolue nécessité d’aller faire des courses en fonction des festivités du WE à venir: dîner vendredi, déj de famille au resto samedi midi, dîner samedi soir donc cette semaine, pas de courses….yyyyyyeeeeeeeees cool cool cool. les mômes, on s’en tape, ils bouffent des nouilles quand on sors (ou pas).

SAUF QUE quand y’a une couille dans le planning un changement de programme, ça s’complique méchamment, genre ce soir.

z’avions 2 dîners ce soir en fait…1 prévu et 1 touneuf pour prolonger la fête de ce midi. mais (remarquez, y’a toujours un mais dans mes histoires), la journée a été cavalante, usante, au taquet jouant la montre au frein à main…et ce, dès 9h ce matin. et ce soir, je suis juste é-pui-sée. exhausted. harassée. morte. à demi-décédée.

DONC annulation des dîners. de tous les dîners (en même temps, je vois pas bien bien comment on aurait fait. bref, la question n’est pas là…)

la perspective bain bouillant, grosses chaussettes, plaid et film avait déjà fait son effet quand tout à coup, feuilletant le ELLE, j’entends un cri déchirant “Maaaaaaaaaam’s, qu’est ce qu’on mange?”

ah oui, tiens, bonne question, gloups, qu’est ce qu’on mange??? la mère nourricière a du plomb dans l’aile mais ne s’avoue pas vaincue et garde la tête haute:

“j’en sais rien moi…quelqu’un a été faire les courses?” silence de mort de la tribu.

“…nan mais sans rire, keskon mange?”

“chais pas, pas eu le temps aujourd’hui…des nouilles?”

là, retour aux origines de l’humanité: l’Homme décide de prendre les choses en mains pour nourrir sa famille…et… attrape bien vite les flyers des take away…toussa s’est finit en japonais à l’unanimité moins 1 voix!

bon WE les zamis et n’en doutez pas, demain matin une virée monop-picard-boucher est au programme, bah oui, y’a même plus de nutella 🙂