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…une ambivalence…

…long time no write…that’s right 🙂

amis lecteurs du jour, bonjour. assez occupée ces derniers temps, pas le temps de blogger. entre un piti salon à Marseille (bien passé mais intense) entre une pneumonie chez la toute petite (rassurez vous, elle va mieux mais ce fut long), l’accident de scooter d’Amour-De-Ma-Vie (rien de bien dramatique heureusement)…la vie chez les B. n’a pas été de tout repos ces derniers temps…

j’aurais bien une brève de blonde à vous raconter, je la garde en réserve. une ou deux brèves d’humour plus que noir de la part des nains, idem, je vous les narrerai un jour de disette bloggesque.

ce qui m’amène ce matin est une réflexion à laquelle je n’arrive pas à trouver de réponse satisfaisante. une ambivalence de la vie à laquelle tout un chacun a sûrement été confronté une fois.

il s’agit, pour faire court, d’une de mes amies, qui a souffert d’une tite pathologie pô grave mais assez douloureuse. heureusement rentrée dans l’ordre très vite, je ne l’ai appris que par l’intermédiaire de radio-copines-café. pourquoi ne m’a t-elle rien dit? parce qu’en regard de ma “position”, elle ne voulait pas se plaindre à moi.

et c’est là que je m’interroge.

évidemment que bien entendu ça partait d’un bon sentiment. évidemment que bien entendu c’était pas grave. mais ça m’a fait quelque chose qu’elle ne m’en parle pas. elle sait que je suis plutôt en période où je douille ma race je ne suis pas au top mais quand même.

bien sûr, on irait pas se plaindre d’une entorse à un tétraplégique. moi même je me suis posé la question de dire comment j’allais vraiment à une amie qui se tapait un foutu cancer et la chimio de malade qui allait avec. et je me souviens parfaitement que nier mes souffrances n’apaiserait pas les siennes. et je me souviens aussi qu’elle m’a remercié à cette époque d’être honnête avec elle car la vie ne s’arrêtait pas à elle.

et aujourd’hui, je pense que je pense pareil. ne pas me raconter un épisode douloureux est me réduire à ma maladie. ce n’est pas parce que je souffre que vous tous n’avez pas le droit de souffrir non plus. évidemment, nuançons comme toujours. il y a se plaindre et se plaindre et beaucoup ici ont déjà témoigné en disant qu’ils réfléchissaient à 2 fois à propos de leurs petits bobos quotidiens et la façon de les gérer!

c’est sûr que sur l’échelle des bobos, ceux qui se plaignent à longueur de journée et qui ont toujours mal quelque part ont le don de m’exaspérer. c’est tout à fait faux de dire que certains encaissent la douleur mieux que d’autres. après, il y a ceux qui se complaisent dedans, et les autres…

voilà les zamis, je vous laisse avec cette réflexion matinale en concluant peut-être avec une réponse de gascon: tout est question de dosage 🙂

PS: on me dit dans l’oreillette que c’est quasi Noyel demain, qu’il faut préparer des listes de souhaits, courir les magasins pour trouver des cadeaux??? pfff on aurait pu me prévenir plus tôt quand même…vous croyez que je peux négocier un délai? 😉 bon dimanche les zamis