Posted in Brèves, Moi je

…un make up artist (ou presque)…

La vie réserve parfois de drôles de surprises…ou plutôt des instantanés surréalistes.

Bien entendu, je ne vous parle pas de mes aventures ratp-dramatico-neigeuses de ce matin 🙂 Nan, l’anecdote que je m’apprête à vous narrer date d’hier matin:

Je croise Amour-de-ma-Vie dans l’entrée. Pour ceux qui ne seraient pas au courant de nos plannings respectifs, sachez amis lecteurs que je quitte la maison vers 7h30, heure à laquelle mon cher et tendre sors du lit conjugal. Il arrive que pour des raisons obscures, on ne se croise pas…mais hier, si!

Donc, je me fais un café dans mon gobelet starbucks (ouais je me la pète dans le tram comme une américaine) et là:

“qu’est ce que tu as mis comme SPF”

…???…euh???…tu peux répéter?

(ton agacé) “ben oui, la poudre avec laquelle tu t’es maquillée ce matin”

…chais pas, une boîte ronde…

(yeux au ciel) ” elles sont toutes rondes…Je ne suis pas sûr que ce soit ta carnation, faut vraiment que tu viennes au bureau apprendre à te maquiller”…

Donc, hier matin, mon Starbucks, ma sale carnation et moi avons claqué la porte…ou comment se faire bâcher par son mari 😉

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…un bonheur du jour…

Mes lecteurs assidus ont du lire ma critique du film Jappeloup (2 étages plus bas), qui sort en salle ce mercredi. Sans vous raconter l’histoire, vu la promo de dingue de ces jours-ci (well done les attachés de presse de Pathé), vous avez tous vu, lu ou entendu Guillaume Canet à ce sujet.

Si vous avez lu ma critique, vous avez du sentir néanmoins une déception teintée d’amertume quant à mes souvenirs passionnés du couple mythique Durand/Jappeloup. D’autant que je m’attendais vraiment à croiser mon idole à l’avant première (“en présence de l’équipe du film” qu’ils disaient). J’avais emmené la toute nouvelle autobiographie afin de jouer les midinettes et de me le faire dédicacer. Mais Durand n’était pas là. Avant la projection, je pensais qu’il était à l’étranger. Après, je me suis demandé si son absence n’était pas plutôt volontaire.

N’y tenant plus et trépignant du clavier, j’ai google-isé son nom et ai trouvé son site officiel. Midinette pour midinette, je trouve le formulaire “contact” et persuadée d’envoyer une bouteille à la mer, je lui écrit quelques lignes pour lui témoigner ma sympathie et ma fidélité. Je lui ai brièvement fait part de ma déception sur le film, sur la mise en scène de Canet pour Canet. Et finit en lui disant que j’aurais souhaité qu’il me dédicace son livre.

Puis je vaque…comme un mercredi…ordi ouvert et coin coin tagada “you ve got mail”. 1h30 plus tard, dans la rubrique “expéditeur” s’affiche le nom de Pierre Durand. De battre mon coeur s’est arrêté 😉

Sensible à votre témoignage Coralie,

Je n’ai pas été invité à la première…

Pour la dédicace, venez au Haras de Jardy du 8 au 10 Mars, j’y serai.

Bien cordialement,

Pierre durand

 

Le hasard faisant parfois bien les choses, il y avait larguage organisé de lardons du côté de chez mes parents et sur le retour, je me suis arrêtée à midi au fameux Haras de Jardy.

Il était là, à l’écart, terminant une interview télé. J’ai passé une demi heure avec lui, j’ai retrouvé “mon” champion, nous avons parlé du film, ce que je pensais, il le pensais aussi. J’avais amené quelques photos de l’époque, fan de la première heure…Plus de 20 ans après, l’émotion était encore là. J’ai eu l’impression que nous étions dans le même monde l’espace d’un instant, nous avons faire revivre la légende, la vraie, l’unique. Ma passion.

Je n’ai jamais couru derrière un autographe, derrière une star. C’était la première fois. Je ne suis pas déçue. C’était un moment magique, surréaliste pour moi. La boucle est bouclée. J’avais de l’amertume et presque un rejet de ce film où j’avais le sentiment d’avoir été abusée, je suis maintenant très apaisée. J’y retourne jeudi soir avec Homme de ma Vie et j’en profiterai sans arrière pensée et je suis sûre qu’en fermant les yeux, je les verrais…eux…

Pour Coralie,

Avec ce livre, revivez la vraie histoire qui fut la nôtre. Sensible à votre fidélité, les passeurs de rêve…

Avec amitié,

Pierre Durand

 

 

Posted in Débat, Moi je

…fou rire du jour, bonjour…

Heureusement que j’ai les transports car côté anecdotes, je suis un peu juste en brève de blondes ou de nains ces temps-ci…

Non, il ne s’agit pas de collant filé, ni d’incident voyageur (paix à son âme…) mais du fou rire de ce matin, suffisamment savoureux pour que je vous le conte ici.

En montant dans le tramway, je m’approche comme d’habitude de mon carré V.I.P., ma loge d’or, j’ai nommé les 4 places réservées aux mutilés de guerre (tranquille ces temps-ci), femmes enceintes et autres invalides civils. Je reste debout une station ou deux et commençant à sentir une colonie de fourmis me remonter le long de mes jolies jambes fuselées dans un collant indéchirable jambes et la sueur perler sur mon front, je me décide à demander une place et merde quoi, j’y ai droit, j’y ai droit. D’une toute petite voie doucerette et fluette: “excusez-moi, est-ce que je pourrais avoir une place assise s’il vous plait”, prête à dégainer le sésame fourni par la République Française qui se veut défenseuse de ses handicapés. Là, grand moment de solitude, je rougis, franchement, c’est pas simple comme exercice mais il y allait vraiment de mon salut: je déteste tomber dans les pommes dans les transports en commun 🙂

Et là, 2 jeunes cons qui regardent leurs pompes, une nana avec des écouteurs volume 72 et une femme assez âgée à qui je fais signe de ne pas bouger…personne ne bouge. Re-grand moment de solitude. Derrière moi, une petite tape sur l’épaule, je me retourne et un jeune homme, maxi 25 ans me propose sa place avec un clin d’oeil. Je le remercie vivement et il se lance dans une diatribe suffisamment fort pour être entendu mais pas assez pour passer pour un mal élevé:

“Je vous en prie, ne me remerciez pas Madame. C’est avec plaisir que je vous la laisse, moi l’arabe de service, le voleur de mobylette. Après tout, vu que je ne fous rien de la journée et que je passe mon temps à arnaquer l’Assedic et les Allocs, je peux bien rester debout. Mais voyez, y’a une chose que je respecte par dessus tout, ce sont les femmes…et les 4 miennes pourront témoigner…” 

J’ai littéralement éclaté de rire. Les réactions ont été mitigées…Sur le gros dossier qu’il tenait dans les mains était inscrit “Convocation Tribunal du 8 mars”.

Je ne saurai jamais à qui j’ai eu affaire ce matin et ça m’a turlupiné toute la journée…